La Chine a longtemps jalousement gardé le secret de fabrication de la porcelaine. Ce matériau réalisé à base de kaolin dont le pays possède d’importants gisements a ainsi été source d’admiration depuis toujours, y compris en Europe où le secret ne sera percé à jour qu’au XVIIIe siècle. Les premières créations de manufactures porcelainières européennes naissent d’abord à Meissen en Allemagne puis à Sèvres en France à partir de 1767 seulement.
Pour autant les œuvres chinoises n’en perdirent jamais leur attrait, leur finesse et leur élégance témoignant d’une civilisation millénaire à la recherche de la perfection. Depuis une quinzaine d’années, les prix des antiquités chinoises ont bondi, poussés par des acheteurs à la recherche des œuvres de leur patrimoine national disséminé à travers le monde. La porcelaine figure parmi ces objets actuellement très prisés.
Que vous soyez collectionneur averti ou simple curieux, apprendre à identifier, dater et estimer un vase chinois est une compétence précieuse qui vous permettra au pire d’agrémenter votre collection d’une pièce authentique et au mieux de faire l’achat de votre vie !
Ce guide complet vous accompagnera dans ce voyage fascinant à la découverte des secrets des porcelaines chinoises. Vous découvrirez les différents types de vases, les techniques de décoration ancestrales, les repères pour dater une pièce et les critères d'évaluation de sa valeur.
Brève histoire de la porcelaine chinoise
L'émergence de la porcelaine chinoise sous la dynastie Han
Les premières véritables pièces en porcelaine apparaissent en Chine sous la dynastie Han (entre 206 av. J.-C. et 220 ap. J.-C.) puis bien plus tardivement en Europe à partir du XVIIIe siècle.
Matériau translucide et d’une grande finesse, la porcelaine chinoise est essentiellement composée de kaolin (une argile blanche) additionné de sable ou plus généralement de silice, de feldspath ou de calcium, et parfois de quartz ou d’albâtre.
Les dynasties successives vont s’employer à perfectionner ce mélange. On considère souvent que c’est sous la dynastie Tang (VIIIe-IXe siècle ap. J.-C.) que la porcelaine à pâte dure telle qu’on la connaît aujourd’hui apparaît véritablement.
Marco Polo et la découverte de la porcelaine chinoise par l’Occident
Entre 1275 et 1291, Marco Polo, célèbre voyageur et marchand vénitien parcourt la Chine et découvre avec stupeur la fastueuse Cour du Grand Khan. Ses pérégrinations le conduisent à rapporter l’existence d’un type de céramique blanche, translucide et d’une grande finesse qu’il nomme “porcellana” référence à un coquillage en nacre particulièrement apprécié des Romains.
L’ouverture de nouvelles routes de commerce, notamment la route des Indes par Vasco De Gama conduit à une véritable frénésie pour la porcelaine de Chine.
Des échanges réguliers et suivis entre l’Extrême Orient et l’Occident se font jour conduisant entre autres à la fondation de “La Compagnie des Indes” qui transportera dans les cales de ses navires une quantité considérable de pièces à destination de l’Europe.
L'âge d'or de la porcelaine chinoise sous les dynasties Ming et Qing jusqu’au déclin
En Chine, l’art de la céramique se perfectionne. Un premier paroxysme est atteint sous la dynastie Ming (1368-1644) avec les célèbres “bleus blancs” puis sous la dynastie Qing (1644-1912).
Des empereurs mécènes poussent les potiers et les maîtres à se surpasser afin de produire des œuvres toujours plus extravagantes et précieuses jusqu’à atteindre sous les règnes de Yongzheng et Qianlong un niveau jamais égalé.
Au XIXe et au XXe siècle, à l'exception de productions particulières, la qualité des pièces décline, notamment à la faveur de la fabrication en série et des troubles liés aux Guerres de l’Opium.
Caractéristiques des porcelaines chinoises
De nombreux écueils se posent dans l’expertise d’une porcelaine chinoise. D’abord parce qu’il en existe une incroyable variété et ensuite parce que les copies sont monnaie courante sur le marché. Alors comment savoir si le vase de votre grand-mère a de la valeur ?
Comment reconnaître la porcelaine chinoise ?
Des caractéristiques techniques reconnaissables
La composition de la porcelaine lui confère des caractéristiques qui vous permettent de la reconnaître aisément :
- Sa finesse : la porcelaine se distingue par sa légèreté et sa délicatesse, souvent plus fine que les autres types de céramique.
- Sa translucidité : la porcelaine est le seul type de céramique laissant passer la lumière. La technique la plus commune pour vérifier qu’il s’agit bien de porcelaine consiste donc à présenter un faisceau lumineux à sa surface afin de constater si la lumière traverse la matière.
- Sa couleur : d’un blanc laiteux, la porcelaine offre une profondeur particulière à l’objet et sa couleur est bien moins franche que celle de la faïence (composée de terre cuite émaillée et donc non translucide).
Porcelaine chinoise ou imitation ?
Il s’agit ensuite de déterminer si vous êtes en présence d’une porcelaine chinoise ou européenne.
Sur ce point, gare aux erreurs : admirée en Occident, la porcelaine chinoise a souvent été copiée en utilisant des motifs chinoisants. La manufacture de Samson en France s’en est par ailleurs fait une spécialité.
Pour la différencier, voici quelques observations.
L’art chinois semble complexe : il est en réalité extraordinairement logique et traditionaliste. Autrement dit, les décors de la porcelaine obéissent à des codes immuables qu’il s’agit de connaître.
Soyez attentifs aux détails :
Les costumes des personnages sont-ils authentiquement chinois ?
Les éventuelles représentations de pagodes sont-elles justes ou fantasmées ?
La forme du vase est-elle bien chinoise ou européenne ?
S’agit-il d’un matériau que l’on utilise en Chine ?
La marque éventuelle sous la base du vase est-elle effectivement chinoise ou fantaisiste ?
Les techniques pour reconnaître une porcelaine chinoise ancienne, qui a potentiellement de la valeur
Une fois que l’on s’est assuré de la fabrication chinoise du vase, il s’agit encore de déterminer si la porcelaine est ancienne et surtout si elle a de la valeur.
Il est maintenant temps de passer à l’examen visuel de votre objet et de passer l’objet au crible des cinq critères majeurs de la porcelaine chinoise.
Les cinq critères: la forme, la taille, le décor, la signature, la base
1. La forme, le 1er élément à prendre en compte
A chaque période correspond certains types de vases ou de porcelaines.
Observez attentivement les courbes, les angles, l’aspect général de l’objet.
Il est impératif d’arriver à qualifier sa forme. Pourquoi ? Parce que certaines formes sont tardives. Bien que l’on considère souvent l’art chinois comme très inventif, il est régi par des codes précis dont les artisans ne s’écartent pas.
Un vase qui se voudrait du XVIle siècle mais avec une forme inconnue à cette période est sans aucun doute possible un faux ou une pièce plus tardive (ancienne peut être mais certainement pas de l’époque prétendument évoquée par la pièce).
La forme influe aussi beaucoup sur la valeur de l’objet. Car si certaines pièces sont communes en la matière, il existe certaines formes plus rares et plus esthétiques qui peuvent largement bonifier l’estimation.
La silhouette du vase doit être harmonieuse, parfaitement symétrique et équilibrée. Si la forme de votre porcelaine ne correspond à aucune forme existante pour la période c’est que déjà un problème se fait jour.
2. La taille, un élément qui compte tout autant que la forme
La taille ne compte pas ? En matière de porcelaine chinoise c’est une hérésie. Les formes des porcelaines étant majoritairement standardisées, leur taille l’est aussi.
Sauf dans le cas de porcelaines très exceptionnelles, la taille est systématiquement la même par type d’objet. Trouvez une pièce comparable attestée ancienne, de source sûre et comparez les tailles.
Si votre vase est identique mais que sa taille est étrangement petite ou trop grande, que ses proportions dans la forme ne correspondent pas à l’original, ce n’est probablement pas une pièce d’époque.
Il peut dès lors s’agir d’une copie tardive ou d’un faux.
3. Le décor, difficile à identifier mais indispensable pour reconnaître un faux
On vous mentirait si l’on vous disait que cette partie est simple. Il existe en effet une incroyable variété de décors en art de la céramique chinoise.
Mais comme pour le reste le décor peint, incisé ou en relief correspond à des standards précis.
La cohérence du décor, un élément qui permet d’éliminer les faux des vrais
Une scène fantaisiste, un thème incohérent par rapport à l’usage du vase, un mythe raconté de manière erronée sur la panse, trahissent souvent la présence d’un faux ou d’une copie tardive.
Des exemples communs
- Un thème léger voire obscène ne se retrouverait jamais sur une porcelaine officielle impériale.
- Un personnage qui arborerait six doigts au lieu de cinq serait également le signe d’une fabrication médiocre qui ne correspondrait pas à l’exigence des maîtres de la période.
Comment évaluer la cohérence du décor ?
Essayez de comprendre le sens de la scène :
- Est-ce une scène historique ?
- Est ce une scène mythologique ?
- Est ce un simple paysage lacustre ?
- Le décor correspond-il à l’usage de votre porcelaine ?
Toutes ces questions doivent guider vos recherches.
La qualité du décor et l’émaillage, autant d’éléments à considérer pour évaluer une porcelaine.
Les pièces anciennes étaient majoritairement fabriquées avec un grand soin.
Pourquoi ? Parce que leur fabrication était coûteuse.
Les matériaux étaient parfois acheminés à grands frais : on notera notamment l’usage du bleu de cobalt (oxyde de cobalt) sous la dynastie Ming (1368-1912) acheminé depuis les montagnes d’Iran ! Vous comprendrez donc aisément que les artisans attachaient une importance majeure au soin apporté à son utilisation.
Les matières précieuses venues des quatre coins de l’empire et au-delà afin d’embellir les plus fines des porcelaines n’avaient certainement pas vocation à être gaspillées.
À l’inverse, on notera que les porcelaines les plus luxueuses étaient souvent décorées non seulement avec un soin extrême mais également en utilisant une importante quantité de matière : on retrouve ainsi sur les plus beaux bleus blancs, de fortes nuances de cobalt.
Constater une telle utilisation de matières précieuses démontre souvent que la porcelaine est une pièce de valeur à laquelle on portera une attention toute particulière.
Un monde où la qualité est essentielle voire vitale
N’oubliez pas que le monde chinois est très superstitieux et l’est encore aujourd’hui. Un vase médiocre, des décors auspicieux de travers, mal exécutés et c’est tout le message de la pièce qui disparaît.
Pensez-vous qu’un grand mandarin de la Cour Impériale aurait accepté de telles erreurs au risque d’attirer la malchance et le mauvais œil ? Sûrement pas. Et sa Majesté l’Empereur encore moins !
Gardez à l'esprit que l’Empire Chinois est dirigé d’une main de fer par l’Empereur et que la peine de mort est souvent appliquée par le Fils du Ciel pour sanctionner un fautif.
Anecdote : l’un des architectes de la Cité Interdite, l’eunuque Juan An (ou Ruan An) s’était vu commander par l’Empereur Yongle la réalisation de tours gigantesques aux coins des murailles. Sans succès, le jeune homme présente au Fils du Ciel plusieurs plans, tous refusés. À bout de patience, l’Empereur menace de décapiter l’architecte si à l’aube il n’a pas une idée valable à lui présenter, digne de sa grandeur. Désespéré, l’homme ne produit ce soir-là qu'un seul dessin… une extravagante cage à grillons pour son compagnon de toujours. L’architecte se sait perdu. Il n’a dessiné que cette seule cage et ne peut rien présenter à l’Empereur. Au matin, Yongle découvre le seul plan dressé par Juan An et, satisfait, l’épargne.
Cette anecdote montre à quel point il pouvait être dangereux de faire preuve de médiocrité dans l’Empire chinois.
Aussi attachez-vous à observer avec soin les décors et comprenez bien qu’une mauvaise qualité ne peut avoir été acceptée pour un vase de valeur et encore moins à destination de l’empereur.
Un émaillage fin et délicat, souvent synonyme d’une pièce de valeur
Toutes les porcelaines sont couvertes d’un émail (à l’exception du biscuit).
Observez attentivement la couverte de la porcelaine.
Une pièce de valeur est le plus souvent agrémentée d’un émail fin et délicat, le plus uniforme possible. On observe souvent sur les pièces anciennes de petits points noir qui sont en réalité des résidus d’oxydes de fer.
Notez également que ces oxydes sont bien moins présents sur des pièces de haute qualité car elles étaient façonnées avec la meilleure des argiles.
Une couleur vive est rarement bon signe
On pense souvent que la porcelaine chinoise est, dès son origine, très colorée.
Il n’en est rien. Des centaines d’années furent nécessaires afin de développer les couleurs variées que l’on connaît aujourd’hui : un bon moyen de déterminer l’ancienneté de votre porcelaine réside ainsi dans l’observation attentive de ces couleurs.
Notez par exemple que les porcelaines dites “Famille Rose” qui arborent des teintes à dominante rosée ne peuvent dater que du XVIIIe siècle ou postérieurement, car l’oxyde qui permettait d’obtenir ces couleurs n’est importé en Chine qu’à cette période depuis l’Europe.
Les couleurs extrêmement vives sont rarement bon signe pour l’ancienneté d’une porcelaine : elles trahissent souvent l’utilisation de produits de synthèse industriels qui n’ont en aucun cas la subtilité des minéraux employés dans les émaux anciens.
4. Signatures et marques : casser les idées reçues
Contrairement à une idée reçue, une porcelaine chinoise n’est pas toujours marquée, même si elle est ancienne.
Une marque n’est d’ailleurs jamais à elle seule un critère de valeur car des pièces très médiocres et tardives arborent parfois des marques impériales anciennes sans pour autant être ni impériales ni anciennes !
D’ailleurs, les premières marques apparaissent tardivement dans l’histoire chinoise, sous le règne de l’Empereur Xuande (1425-1435) de la dynastie Ming et ne deviendront jamais systématiques.
Sous le règne de l’Empereur Kangxi (1661-1722), ces marques se diversifient et comprennent tantôt des marques de règne, tantôt des marques d’appréciation.
À partir de son règne, l’utilisation de ces dernières fut bien plus contrôlée et les pièces réalisées pour l’exportation n’obtinrent jamais le privilège de porter le nom de l’Empereur.
Les marques apocryphes
Si vous constatez la présence d’une marque impériale ou marque de règne sous votre vase, gardez la tête froide : car il existe des marques dites apocryphes c’est-à-dire apposées sur la porcelaine bien après le règne indiqué à la lecture des idéogrammes.
Autrement dit ce n’est pas parce qu’une porcelaine arbore une marque de l’Empereur Qianlong qu’elle date nécessairement du XVIIIe siècle.
Il faut ici bien comprendre une chose : les marques ne visent aucunement stricto sensu à dater la fabrication d’une pièce.
Il est vrai que certaines d’entre elles, lorsqu’elles sont d’époque permettent une datation mais dans l’esprit d’un potier chinois, ces marques sont plutôt un hommage célébrant l’empereur régnant ou le travail des anciens maîtres.
Il arrive ainsi très régulièrement de constater la présence d’une marque ancienne sous une porcelaine plus récente tout simplement parce que cette dernière en copie le style. Un peu comme si l’on façonnait de nos jours une chaise Louis XV.
N’interprétez pas les marques apocryphes comme des copies. Rien dans l’esprit des potiers chinois anciens ne visait à tromper l’acquéreur et moins encore à prétendre que leur travail était équivalent à celui des maîtres anciens. Interprétez plutôt ces marques comme des hommages.
Les marques de valeur
Lorsque la marque est d’époque, la porcelaine gagne immédiatement un intérêt plus important. Elle ne constitue pas à elle seule un critère mais fait partie des éléments qui donnent à votre pièce une certaine importance.
Elles permettent aussi de dater l’objet et une calligraphie appliquée combinée à un usage luxueux de la matière sont souvent synonymes d’une porcelaine de valeur.
Certaines marques sont rares : outre les marques de règne et d’appréciation, il existe aussi des marques dites impériales qui comprennent des indications historiques précieuses.
Elles indiquent par exemple la localisation d’une pièce au sein du palais impérial ou l’appréciation personnelle de l’Empereur sur un objet.
Aussi prêtez une attention toute particulière à la signature de votre objet et rappelez-vous que le maître mot reste la cohérence: si votre pièce est d’un style correspondant au XIXe siècle avec une marque donnant le nom d’un empereur ayant régné 200 ans plus tôt c’est que vous êtes sans doute en présence d’une marque apocryphe !
(Et cela ne signifie pas non plus que votre porcelaine n’aura pas de valeur pour autant).
Vous rencontrerez essentiellement les marques des empereurs de la dynastie Ming (1368-1644) et celles des empereurs de la dynastie Qing (1644-1912). Les connaître toutes vous permettra d’améliorer largement votre capacité d’expertise.
En revanche n’oubliez pas qu’il en existe d’autres !
5. Les techniques de fabrication, éléments contribuant à la datation d’un objet
Les techniques de fabrication employées pour réaliser une porcelaine peuvent également contribuer à sa datation. Des analyses scientifiques, comme la thermoluminescence, peuvent déterminer l'âge de la porcelaine ou du bronze.
Les méthodes de glaçure, la qualité de la peinture, et les techniques de cuisson sont également des indicateurs importants.
La base de l’objet
L’observation de la base de votre objet est souvent particulièrement révélatrice.
Un dessous non soigné, grossier, couvert d’impuretés trahissent une fabrication médiocre ou moderne.
Par ailleurs, à chaque époque son type de base. Un vase Ming n’aura en aucun cas la même base qu’un vase du XIXe siècle. Cela vous permettra de relever des incohérences cruciales pour déterminer si votre porcelaine est ancienne et donc si cette dernière a de la valeur.
Note : L'expertise d'un professionnel en art chinois est souvent nécessaire pour dater un vase ancien avec précision. Ces experts possèdent les connaissances et les outils nécessaires pour effectuer des évaluations détaillées et fiables.
Un état impeccable : l'importance de la conservation
Condition générale
L'état de conservation d’une porcelaine joue un rôle majeur dans l’estimation de sa valeur.
Un vase intact, sans craquelures, éclats ou restaurations majeures, aura une valeur plus élevée qu’une pièce endommagée.
Les collectionneurs recherchent des pièces qui ont conservé leur intégrité structurelle et esthétique au fil du temps.
Ce vase impérial était le frère jumeau d'un second vase en parfait état mais celui ci a été brisé avant vente. Il a quand même été vendu 127 000 euros mais son jumeau intact qui formait la paire a quant à lui été vendu 1 550 000 euros
Réparations et restaurations
Des réparations ou restaurations visibles, même anciennes, peuvent diminuer la valeur du vase.
La qualité et la discrétion des restaurations sont essentielles pour maintenir la valeur de l'objet. Des restaurations mal effectuées peuvent dévaloriser considérablement une pièce.
Usure du temps
L'usure naturelle du temps, comme les petites imperfections ou la patine, est généralement acceptée et peut même conférer au vase un charme particulier.
Une patine authentique témoigne de l'histoire et de l'âge du vase, ajoutant ainsi à son caractère et à sa valeur.
Provenance et historique : un récit précieux
Documents et certificats d'authenticité
La présence de documents ou certificats d'authenticité attestant de l'origine et de l'historique d’une pièce peut augmenter considérablement sa valeur.
Ces documents fournissent des preuves tangibles de la légitimité de cette dernière.
Rappelez vous cependant que n’importe qui peut créer un certificat.
Ne faites jamais confiance à ce seul document pour attester de l’authenticité d’une porcelaine. Il est bien connu des professionnels du marché de l’art que ces certificats furent souvent produits à destination de personnes peu averties qui, faisant confiance à l’aspect officiel du document, ont souvent été bernées.
Provenance connue
Un vase ayant appartenu à des collections renommées ou à des personnages historiques importants aura une valeur plus élevée en raison de son pedigree.
La provenance ajoute une dimension historique et culturelle qui peut attirer les collectionneurs et les investisseurs.
Historique limpide
Plus l'historique du vase est connu et documenté, plus il est facile d'en retracer l'origine et d'en attester l'authenticité, ce qui influence positivement sa valeur.
Un historique bien documenté permet de rassurer les acheteurs potentiels sur l'authenticité et la valeur de l'objet.
Conclusion
L'univers des vases chinois, riche en histoire, en savoir-faire et en beauté, offre aux collectionneurs une source d'émerveillement et d'investissement. Comprendre les caractéristiques, les techniques de fabrication et les styles propres à chaque époque est essentiel pour apprécier pleinement ces objets d'art.
L'expertise professionnelle s'avère indispensable pour authentifier, dater et estimer une porcelaine chinoise avec précision.
L'œil aiguisé d'un expert, combiné à des analyses scientifiques et à une connaissance approfondie de l'histoire de l'art chinois, permet de lever le voile sur bien des interrogations que soulèvent ces objets.
Que vous soyez un collectionneur chevronné ou un amateur curieux, n'hésitez pas à vous entourer de conseils avisés pour enrichir votre collection et découvrir les secrets cachés de votre objet.
Vous pouvez nous contacter par email pour l'expertise gratuite de vos objets en cliquant sur le lien.
Car au-delà de sa valeur, chaque pièce raconte une histoire et les symboles qu’elle arbore sont rarement le fruit du hasard.
Un langage presque caché que nous nous efforcerons de vous faire découvrir à travers de nouveaux articles !